CASTILLO de BIDACHE

siglos XII- XVI

Baja Navarra

tierras de ultrapuertos

 

Notice historique (français)

Castillo medieval construido en el siglo XIII en un lugar estratégico del país navarro de Mixe cuya capital es Saint Palais - en la confluencia de los ríos Bidouze y Lihoury antes de llegar al Adour. Una antigua fortaleza-castillo de Gramont en Viellenave sur Bidouze había sido tomada y destruIda (1249) por Simon de Monfort, conde de Leicester, en tiempos del rey San Luis de Francia. La familia abandona aquel lugar rocoso y edifica entonces entre 1274 y 1329 el castillo de Bidache. Fue asediado e incendiado por las tropas del emperador Carlos V al mando del Príncipe de Orange en 1523, en las campañas llevadas a cabo para impedir nuevos intentos de recuperación del trono para la dinastía legítima navarra de los Foix-Albret

Se ocupó de la reconstrucción Charles de Gramont, Arzobispo de Burdeos y Lugarteniente General del gobierno de la Guyenne (1475-1544). Transformado en hospital de campaña durante la revolución, fue incendiado en 1796 por su propio director para borrar las huellas de su mala gestión. Las ruinas que se conservan actualmente son del castillo reconstruIdo en el siglo XVI. El arzobispo Charles de Gramont participó con André de Foix, señor de Asparros, en la invasión de 1521 para reponer en el trono de Navarra la legítima dinastía de los Foix-Albret.

armas de Gramont

Hacia 1568 Antoine I conde de Gramont refuerza las defensas de la ciudadela según el tipo de fortificación llevada a cabo en la cercana villa de Navarrenx.

El 21 de octubre de 1570 Antoine I de Gramont, siendo alcalde de Bayona, afirma públicamente que detenta el lugar de Bidache en “soberanía”. La reina Juana de Navarra hace oídos sordos y no lo contradice, aceptando como un hecho consumado el que Antonine I no reconozca vasallaje hacia la reina de Navarra. Su hijo Henri IV reconocerá más tarde a los Gramont como “Príncipes soberanos de Bidache”.

 En 1648, el rey Luis XIV eleva a Antoine III conde de Gramont a la dignidad de Duque y Par de Francia, siendo el “Principado soberano de Bidache” independiente del ducado. Antoine III seguirá no obstante anteponiendo el título de “soberano de Bidache” en todos los actos públicos o privados en que participa.

Othagaray describe lo ocurrido en Bidache en su “Histoire de Foix, de Béarn et de Navarre” dedicada a Henri IV, impresa en 1609:

“L’ Empereur vint en Espagne et arriva le 16 juillet 1522 en la ville de Sant-Ander; de là il vint à Pampelune d’ou il dépècha le connétable Inigo de Velasco et Philibert de Châlons, prince d'Orange, avec une grande et forte armée de vingt-quatre mille hommes, lequel ayant passé le Gave de Béarn, brûla Sordes; ceux de Hastingues, spectateurs de flammes des villes voisines, craignant la même furie de cette armée insolente, abandonnèrent leur ville, mais cette armée n’eut pas si bon marché de Bidache, place souveraine du seigneur de Gramont, qui fut averti de l’insensée cruanté de l’ennemi, et pour s’en dépêtrer, résistant avec toute vaillance à leur assauts, faissant mourir à tous coups les plus braves et huppés de l’armée, elle se résout à ne se rendre jamais. Sur cette résolution, l'ennemi pressé, et ceux de dedans n’en pouvant plus, ayant par léspace de vingt jours subi le choc d’une si grande et puissante armée, furent emportés; aussi tout fini et à sang sans grâce miséricorde”


Antoine I conde de Gramont
“Príncipe soberano de Bidache”


reseña histórica del castillo de Bidache escrita por Agénor de Gramont (1851-1925) XI duque de Gramont y príncipe de Bidache

publicada en mayo 1899 en Mans

Notice historique

retour haut de page

En 1329, le château est cité lors du hommage rendu par Arnaud-Guillaume III de Gramont aux souverains de Navarre.

A la fin du 15e siècle, il devient la résidence habituelle des seigneurs de Gramont qui ont délaissé leur château familial de Bergouey-Viellenave au lieu-dit la Moulary. L'armée de Charles Quint, sous les ordres du prince d'Orange Philibert de Châlon incendie le château en 1523.

Seuls subsistent le donjon circulaire du 14e siècle et l'ouvrage d'entrée du 15e siècle. Le corps de logis est élevé vers 1535-1539 par Gabriel Bourgoing, maître de l'oeuvre de Charles de Gramont, archevêque de Bordeaux. Amélioration des systèmes défensifs autour du château entre 1569 et 1570. Entre 1639 et 1642, Antoine II de Gramont commande l'élévation du pavillon sud-est de la première cour à 3 maçons de Bidache et de Guiche Jean Barthe, Jean Dumon et Christophe Le Roy dirigés par l'architecte Louis de Milhet. L'escalier de ce pavillon est dessiné en 1642. Pavillon du grand escalier réalisé entre 1650 et 1654 probablement par Nicolas Dupuis, "architecte du maréchal de Gramont" et l'ingénieur Charles Dubois d'Avaugour.

Antoine III de Gramont fait reconstruire ou aménager l'aile ouest de la première cour, à la place d'une galerie du 16e siècle, probablement jamais achevée. Après 1655, on aménage la partie haute du donjon en bibliothèque, une chapelle est installée au rez-de-chaussée. Travaux de terrassement et établissement des jardins au 17e siècle. L'ouvrage d'entrée médiéval arasé au niveau du 1er étage au 17e siècle, reçoit en façade un portique à fronton triangulaire dans la 1ère moitié 18e siècle.

Pillé au début de la Révolution, le château est incendié en 1796. En 1814, le maréchal Soult fait abattre le pavillon dit d'Hercule et l'aile ouest de la première cour. Entre 1965 et 1970, travaux réalisés en coopération avec le propriétaire et les Monuments Historiques.

Sur un promontoire dominant un méandre de la Bidouze, le château était accessible par un degré droit de 34 marches au sud-est du terre-plein sud. Ouvrage d'entrée au sud composé de 2 tours encadrant l'entrée. Grosse tour cylindrique dite Rondache commandant l'ensemble. Corps de logis Renaissance en équerre nord et ouest se développant sur deux cours. Dans l'angle nord-ouest de la première cour, tour carrée hors-oeuvre renfermant un escalier en vis sans jour tournant à droite, à marches portant noyau, scellées et à angle vif. Masque humain à la clef de la porte d'entrée surmontée d'un fronton triangulaire où 2 statues de femme allongées soutenaient un écu aux armes de la maison de Gramont. Sur le pavillon sud-est, fenêtres à croisée, frontons triangulaires ou semi-circulaires, bandeaux vermiculés sur la façade. A l'ouest, à la jonction avec la tourelle d'escalier, fragment d'ordre à bossages et d'arc brisé (départ de galerie) . Pavillon du grand escalier orné de bandeaux en bossage plat, porte à chambranle mouluré surmontée d'un cartouche et d'un fronton triangulaire. Porte en rez-de-chaussée du donjon encadrée de moulurations et surmontée d'une frise d'anges portant les instruments de la Passion. Ensemble sans couverture et en état constant de dégradation.

orangerie du château de Gramont, maison de jardinier dite Le Jarzin.

Edifié contre le mur est du terre-plein sud du château, le bâtiment se compose de deux parties accolées : côté sud, l'ancienne orangerie du château de Gramont et "la serre de l'orangerie" selon les inventaires du 18e siècle; côté nord, la maison du jardinier. L'ensemble construit dans la 1ère moitié 17e siècle a gardé son appellation d'origine dite Le Jarzin. Le bâtiment a été dégradé au cours du 19e siècle : fenêtres à croisée murées, élévation probablement vitrée de la serre comblée en un blocage de moellon. Le bâtiment est aujourd'hui à l'usage d'une ferme.

Sur l'élévation est de l'orangerie, un stylobate couronné d'un gros tore devait supporter une ordonnance de pilastres qui scandaient la façade en travées. Aujourd'hui, seuls deux pilastres corniers sont encore visibles. L'élévation certainement vitrée aux 17e et 18e siècles a été comblée au 19e siècle. La maison du jardinier est percée de 4 fenêtres à croisée en pierre avec encadrement mouluré surmonté de 3 agrafes. Le parement (dégradé) des façades est très similaire au rhabillage du 17e siècle de l'aile Renaissance du château: sur un appareil de moellon, un crépi imite des bandeaux de pierre en relief alternés avec des bandes d'enduit peint qui copie un appareil de briques rouges (style Louis XIII)

ecuries du château de Gramont, dite Le Pavillon

Edifiées sur une terrasse au sud-ouest du château ducal de Gramont, les écuries flanquées de deux pavillons destinés à la domesticité sont construites dans le milieu du 17e siècle. Après la Révolution et l'incendie du château en 1796, le duc Antoine VIII de Gramont rentre en possession en 1805 d'un bâtiment fort dégradé. En 1814, les couvertures du corps de bâtiment central et du pavillon est sont arasées par le maréchal Soult. En 1818, le duc entreprend des réparations, l'architecte Daudignon de Bidache est alors chargé du devis. Sous le Second Empire, l'agent voyer Jean Labarthe établit un projet de restauration dont seul le pavillon est sera véritablement bénéficiaire. Le corps de bâtiment central est pourvu de fausses gargouilles et d'un crénelage, les ouvertures sont remaniées et agrandies. Dans le 2e quart 20e siècle, les écuries sont aménagées en salle de jeu de paume. Dans la salle à manger du pavillon est, la cheminée du 17e siècle est un remploi provenant de la maison Fenouilh située dans le bourg de Bidache.

Long corps de bâtiment rectangulaire voûté en berceau plein-cintre à lunettes. Pavillon latéral ouest à un étage, toit à longs pans et croupes couvert de tuile plate mécanique. Pavillon est à un étage, étage en surcroît avec lucarnes à fronton triangulaire, surmonté d'un toit à longs pans et croupes couvert d'ardoise.